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La transformation numérique bouleverse les processus financiers et comptables, en particulier l’établissement du bilan. Entre dématérialisation, automatisation et paperless, les entreprises recherchent fiabilité, rapidité et transparence tout en répondant aux exigences réglementaires et aux attentes des parties prenantes. Cet article propose un tour d’horizon des enjeux, des technologies clés et des bonnes pratiques pour réussir la transition vers un bilan digital.
La digitalisation englobe l’usage d’outils numériques pour remplacer ou améliorer des processus traditionnels. En comptabilité et finance, elle se traduit par :
Selon une étude récente de Deloitte, 73 % des directeurs financiers considèrent la digitalisation comme prioritaire pour améliorer la qualité des états financiers.
La digitalisation du bilan répond à plusieurs objectifs :
Les pressions réglementaires (normes IFRS, directives européennes, XBRL) et les attentes des investisseurs, commissaires aux comptes et autorités (Banque de France, AMF) poussent les entreprises à moderniser leurs processus de clôture.
Le cœur du processus comptable a évolué :
Par exemple, un industriel français a réduit de 60 % le temps de saisie des factures fournisseurs grâce à l’OCR couplé à un chatbot de supervision.
La circulation des données va au-delà de l’entreprise :
Ces interfaces garantissent la cohérence des données, limitent la ressaisie et améliorent le délai de clôture moyenne, désormais sous 5 jours ouvrés pour 45 % des entreprises avancées.
Le concept de continuous close ou clôture continue vise à mettre à jour le bilan en permanence :
Une entreprise de services financiers a ainsi gagné 48 % de productivité dans son service comptable et réduit ses délais de reporting de 10 à 2 jours.
La digitalisation offre une historisation complète :
En 2022, 15 % des entreprises cotées sur Euronext ont testé la blockchain pour sécuriser leur chaîne d’audit.
L’automatisation facilite les contrôles :
Une PME du secteur agroalimentaire a réduit ses écarts d’inventaire de 35 % grâce à des contrôles automatisés et des bilans hebdomadaires.
L’interopérabilité passe par des standards :
Ces normes facilitent la consolidation de comptes entre filiales et la production de reportings multi-standards (local GAAP, IFRS, US GAAP).
Les ERP évoluent vers le cloud et le SaaS :
Critères de choix d’un ERP cloud :
Les données comptables constituent un vivier pour :
Une banque européenne exploite l’IA pour ajuster en temps réel ses provisions liées aux risques de crédit, améliorant son ratio CET1 de 0,2 point.
Les cas d’usage se multiplient :
Limites : maturité technologique, consommation énergétique et nécessaire standardisation des protocoles.
L’adoption du XBRL et de l’iXBRL devient incontournable :
En France, l’AMF exige depuis 2021 le dépôt des comptes en iXBRL pour toutes les sociétés cotées, réduisant de 50 % les erreurs de balisage.
La consolidation digitale exige :
Une filiale d’un groupe coté a diminué de 40 % le temps de réconciliation intra-groupe après déploiement d’un logiciel spécialisé en IFRS.
Les KPI financiers deviennent dynamiques :
Selon Gartner, 65 % des CFOs investiront dans des outils de datavisualisation d’ici 2025 pour renforcer leur pilotage financier.
Pour assurer une donnée fiable :
Une multinationale a instauré un Data Council trimestriel pour arbitrer sur les référentiels comptables et garantir leur intégrité.
Les données sensibles (salaires, informations bancaires) requièrent :
Un acteur du secteur bancaire a investi 1,2 M€ pour mettre à niveau ses infrastructures et obtenir la certification ISO 27001 en 2023.
La digitalisation fait émerger de nouvelles compétences :
Selon une enquête PwC, 82 % des DAF jugent indispensable la formation continue pour suivre l’évolution des technologies financières.
Les équipes passent :
Un groupe industriel a réaffecté 30 % de ses effectifs comptables vers des missions d’analyse de données et de conseil interne.
Pour réussir la transition :
L’approche “test and learn” permet d’identifier rapidement les points de blocage et de capitaliser sur les retours utilisateurs.
Pour mesurer l’efficacité :
Ces KPI doivent être partagés mensuellement avec la direction générale et les équipes projet pour ajuster la feuille de route.
Une PME de 50 personnes a adopté un ERP SaaS pour passer d’une clôture trimestrielle à une clôture mensuelle. Résultat :
Une entreprise du CAC 40 a intégré un module XBRL dans son ERP et mis en place un audit continu :
Les succès reposent sur :
Les freins majeurs : résistance au changement, qualité initiale des données et intégration avec des systèmes anciens.
Les prochaines grandes évolutions viseront à combiner l’IA générative pour expliquer automatiquement les variations de postes, la robotisation avancée pour l’exécution de procédures complexes et l’émergence du bilan augmentée qui intègre des indicateurs non financiers (RSE, ESG). Les organisations qui structureront dès aujourd’hui leur feuille de route digitale, en alignant gouvernance, compétences et technologies, seront en mesure de proposer des états financiers plus dynamiques, plus fiables et plus stratégiques.