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La valorisation rigoureuse des stocks et des immobilisations est au cœur de la fiabilité des comptes annuels des entreprises françaises. En maîtrisant les méthodes et les principes du Plan Comptable Général (PCG), les directions financières optimisent leurs ratios, anticipent les besoins de trésorerie et répondent aux exigences réglementaires.
Les stocks constituent l’actif circulant tandis que les immobilisations forment l’actif immobilisé du bilan. Leur valorisation impacte directement :
Fiabiliser l’information financière, optimiser les seuils d’endettement et anticiper les flux de trésorerie sont essentiels pour :
Le Plan Comptable Général (articles 214-1 à 214-5, 311-1 à 327-4) définit les principes de comptabilisation des stocks et des immobilisations. Il repose sur :
L’article 534-38 du Règlement ANC impose en annexes la mention des méthodes de valorisation, des variations de stocks et des montants d’impairment pour les immobilisations. La transparence doit porter sur :
La réforme du PCG et l’instruction 2018-07 ont précisé :
Toute immobilisation ou stock est initialement inscrit pour son coût d’acquisition ou de production. Ce principe garantit la stabilité des évaluations dans le temps mais peut masquer l’érosion en période d’inflation.
Le PCG impose d’appliquer le moins élevé entre le coût historique et la VNR :
Contrairement aux IFRS, la juste valeur n’est pas généralisée en PCG. Elle n’intervient qu’occasionnellement (actifs financiers, certains PPP) pour limiter la volatilité comptable.
Le CUMP, basé sur le stock et les entrées, présente :
La méthode FIFO valorise les sorties sur les plus anciennes acquisitions. En période d’inflation :
La VNR se calcule comme suit :
Les inventaires permanents et tournants permettent un suivi régulier des dépréciations et des reprises.
Les stocks figurent sous l’actif circulant, ventilés selon leur nature. La variation de stocks alimente le compte de résultat en charge ou en produit.
L’annexe doit préciser :
Une réduction des stocks libère du BFR mais peut mettre en tension la production. À l’inverse, un surstockage pèse sur la trésorerie.
Le coût d’entrée englobe :
Pour les immobilisations réalisées en interne, les coûts capitalisables incluent :
Les immobilisations à l’état d’achèvement sont comptabilisées en “en cours” jusqu’à leur réception.
Deux méthodes principales :
La méthode par unités d’œuvre s’applique pour les actifs dont l’utilisation est mieux mesurée en volume (ex. : machines produisant des pièces).
Le référentiel ANC délivre des fourchettes de durée, mais il revient aux métiers de :
Tout événement significatif (incident, reconfiguration) peut justifier une révision du plan. Les écritures de régularisation doivent être documentées et approuvées par la direction.
Les indices internes (baisse de performance liée à une machine) et externes (effondrement des prix du marché) déclenchent un test de valeur recouvrable.
La valeur recouvrable est le plus élevé entre :
La provision pour perte de valeur réduit la valeur comptable et impacte le résultat. Toute reprise ultérieure est enregistrée si les conditions de valeur recouvrable s’améliorent.
La sortie s’effectue par :
Différence entre le prix de cession et la valeur nette comptable à la date de sortie. Elle est ventilée en résultat financier ou exceptionnel selon la nature de l’actif.
Les plus-values peuvent bénéficier d’un régime d’exonération partielle ou de report d’imposition sous conditions. Les provisions pour dépréciation sont déductibles sous réserve de seuils et de durées.
Les contrats de crédit-bail doivent être analysés pour déterminer s’ils répondent aux critères d’activité de location-financement et donc de comptabilisation en immobilisation.
Les partenariats public-privé impliquent souvent une reconnaissance de l’actif concédé chez le concédant ou le concessionnaire selon les clauses contractuelles.
Les frais de développement sont immobilisables après justification du futur bénéfice économique. Le fonds commercial, acquis ou généré, doit faire l’objet de tests de valeur réguliers.
Le ratio d’immobilisation versus fonds propres influe sur :
Les décaissements pour acquisitions d’immobilisations et les encaissements liés aux ventes de stocks ou de matériel exigent un pilotage fin du BFR :
Une politique comptable formalisée, validée par la direction financière, doit détailler :
La valorisation mobilise :
L’intégration ERP/WMS et les solutions de suivi automatisé des flux garantissent :
Une PME de 50 salariés, spécialisée dans la fabrication de composants, affiche :
Acquisition d’une machine textile à 250 000 € avec frais accessoires de 10 000 €. Durée d’usage estimée : 8 ans. Amortissement linéaire annuel : (260 000 € ÷ 8) = 32 500 €/an.
Cette acquisition modifie :
Les entreprises vont devoir renforcer l’automatisation des calculs tout en intégrant progressivement des critères ESG dans leurs méthodes de valorisation. La convergence attendue entre PCG et IFRS offrira un cadre plus harmonisé pour les groupes souhaitant communiquer à l’international. Enfin, la formation continue des équipes comptables et opérationnelles sera déterminante pour maintenir une information financière solide et anticiper les évolutions réglementaires.